Le projet fera la démonstration de technologies innovantes en mettant en œuvre des matériaux et des techniques membranaires dans une configuration nouvelle, pour le traitement direct de flux salins et d'autres chargés en matières organiques, dont le caractère innovant est issu de la mise en œuvre spécifique de la technologie et d’une réalisation en condition réelle à l’échelle industrielle d’une usine conséquente.
LIFE ZEUS mettra en lumière les performances et la fiabilité des procédés R-Oasys ® et ReGeCycle®, renforcée par une solution de facilitation de financement des équipements afin de disséminer plus facilement les solutions en particulier auprès des PME. CHEMDOC a déjà proposé des financements d’installations avec LMT. Des formules complètes seront développées avec les partenaires commerciaux dans un contrat global incluant matériel, consommables et service.
Le positionnement de LIFE ZEUS est celui d’une solution flexible, dont le dimensionnement et les possibilités techniques lui permettront une adaptabilité à de nombreux cas de figures : types d'effluents, débit, volumes, charge organique, saisonnalité...
Les demandes des clients, en particulier pour le marché des IAA, sont les mêmes que celles qui ont conduit MONIN à s’orienter vers les technologies de la filtration membranaire dans le cadre de son projet zéro rejet :
- Capacité de traitement évolutive, pour tous types de volumes, y compris pour des sites saisonniers.
- Coûts de fonctionnement moindre.
- Investissements inférieurs aux solutions conventionnelles de réutilisation des eaux usées traités reposant sur les traitements biologiques.
- Meilleures performances de recyclage permettant une meilleure rentabilité.
- Exploitation plus simple et moins contraignante que les traitements biologiques.
Ces avantages seront mis en avant lors des actions D2 en s’appuyant sur le travail de monitoring des actions C1 et C2 et celui des actions B5&B7.
La mise en œuvre sur le site de démonstration et les actions D2, C1, C2, B5, B7 prouveront la faisabilité technico économique de la réutilisation des eaux usées traitées dans les IAA et favoriseront les projets de réplication.
A moyen terme, 4 à 5 ans après le projet, l’effet combiné de l’impact du réchauffement climatique sur la disponibilité des ressources, du durcissement prévisible de la réglementation sur la qualité des rejets d’eaux usées industrielles, d'une politique tarifaire incitative probable et de la suppression des barrières réglementaires sur la réutilisation des eaux usées traitées en IAA, conduira à la multiplication des projets.
